Sortie dirigée par Jean-Claude Gall, professeur émérite de géologie, Université de Strasbourg
Mercredi 26 mars 2014
Strasbourg est bien connue pour ses bordures de trottoirs ou ses quais de la gare en granite, mais quelques autres exemples illustrent bien les roches environnantes et l’histoire de la région. L’itinéraire de cette sortie est retracée sur le plan par la chronologie des numéros. Ce résumé montre différentes familles de roches (récapitulées dans le tableau)
…à chacun de décliner la sortie selon son envie!
Âges géologiques des principales pierres utilisées à Strasbourg (D’après un document de J.C. Gall)
Les calcaires et leurs dérivés
ARRÊT 1: Statue de la déesse Athéna, Calcaire oolithique, (Bierry-les-Belles-Fontaines, Yonne)
Bordure du bassin: fossiles Pentacrines.
ARRÊT 7: Monument aux morts, Place de la République, Calcaire à Entroques, (Euville, Meuse)
ARRÊT 9: Cercle mess des officiers, Calcaire fossilifère (coraux,…)
ARRÊT 11: Rue de la fonderie, Travertin,cavités provenant de végétaux décomposés, (Tivoli, Italie)
Les grès
Le Palais Universitaire, comme tous les bâtiments allemands de la Neustadt (ARRÊT 3, Musée Zoologique) ont le corps en grès à roseaux (carrière de Heilbronn, Würtemberg avec Équisétales) et la base en grès à Voltzia.
ARRÊT 5: Église St Paul, Grès à Voltzia, rubéfaction par des oxydes de fer d’un matériau, au départ gris.
Deux évolutions possibles du grès à Voltzia:
ARRÊT 6: La Grande Poste, le fer a été remis en circulation puis a précipité à la périphérie des taches.
ARRÊT 15: Rue du Dôme, grès décoloré: précipitations en anneaux de Liesegang.
ARRÊT 10: Église St Pierre-le-Jeune catholique, grès vosgien: grains arrondis, plus gros que ceux du grès à Voltzia. Présence de quelques galets de quartz centimétriques.
ARRÊT 4: Le Milano, grès d’Annweiler (Palatinat), de couleur rouge, traces de bioturbation
ARRÊT 19: Rue de la Division Leclerc, grès de Champenay (Vosges), grossier, bigarré: alternance de niveaux clairs et roses à granulométrie variable. Grains ronds, transportés par le vent.
Ces roches se retrouvent en parcourant la ville, il suffit de lever les yeux et de regarder!!
Encore une fois, tous nos remerciements au professeur Jean-Claude Gall.
Marie-Roberte Gendrault